I – Gustave Moreau
1. Courte Biographie
2. Le Musée Gustave Moreau
II – Quelques
Œuvres
1. Les prétendants
2. Oedipe et le sphinx
3. Orphée
4. Galatée
5. L'Apparition
III - Le symbolisme et art du Xxeme siecle
1. Le Symbolisme
2. Et finalement à la Peinture Surréaliste
Je me suis appuyé sur des sources anglophones:
http://www.tendreams.org/moreau.htm
Cette page accumule une nombre de reproductions en haute définition, mais n'indique pas la titre ou la date des oeuvres.
http://www.artrenewal.org/asp/database/art.asp?aid=78
Biographie assez exhaustive, plein d'oeuvre avec fiches techniques
http://www.intute.ac.uk/artsandhumanities/cgi-bin/browse_period.pl?id=artifact69&period=20th%20Century%20(1900%20-%201945)&other=other
Cette catalogue donne des liens sur diverses disciplines par époque, ce qui permet de découvrir l'esprit d'une certaine période, dans notre cas,notamment:
http://www.geocities.com/CapeCanaveral/2933/fauves/
qui traite les disciples fauviste de Moreau, Matisse et Marquet
oue ok. faisons comme ca! on se retrouve le 6 mai.
Oui ça pourrait compléter cette partie
je propose comme titre général "Influence et postérité" où on pourrait d'abord parler de la critique que le peintre a déclenché, son influence chez les autres peintres symbolistes et écrivains et ensuite de la diffusion du mouvement symboliste au XXème siècle et donc parler du fauvisme parce que les peintres fondateurs de ce mouvement furent les disciples de Moreau et finir par le surréalisme
tu veux mettre cet extrait dans la 3eme partie?
Huysmans est, en effet, à la suite de Baudelaire, dans la lignée des écrivains-critiques d’art qui débusquent les talents. Un œil et une plume.
Tout au long de son existence, il témoigne d’un intérêt constant à Gustave Moreau. Si l’on sait que les deux hommes se rencontrèrent en 1885 par l’intermédiaire de Jean Lorrain, la rencontre véritable se noue à travers les œuvres que Moreau expose et dont Huysmans se fera le chantre admiratif tant dans ses romans que dans ses critiques d’art. L’intérêt que Huysmans porte à Moreau commence tardivement dans la carrière du peintre. C’est en effet en 1880, au moment où Moreau expose pour la dernière fois au Salon, que Huysmans va se faire, dans Le Salon officiel de 1880 repris dans L’art moderne, son premier recueil de critiques d’art publié en 1883, le commentateur d’Orsay), le fleuron de cette exposition.
Centré autour de l’évocation de Salomé (Los Angeles, The Armand Hammer Musuem) et de L’Apparition (Paris, musée du Louvre, département des arts graphiques, fonds du musée d’Orsay) des deux oeuvres que Moreau y expose : Hélène (aujourd’hui non localisée) et Galatée (Paris, Musée d’Orsay) qui avaient été exposés au Salon de 1876, le chapitre V d’A Rebours, publié en 1884, et dont le manuscrit figurera dans cette exposition, compte parmi les pages les plus fameuses de cette célébration de Moreau par Huysmans. Des Esseintes, le héros aristocrate de son roman, incarne ici l’esthète décadent qui fait de Gustave Moreau son artiste de prédilection. D’autres romans tels La Cathédrale ou Là-Bas sont aussi l’occasion de célébrer de manière plus fugitive Salomé.
En 1886, Gustave Moreau expose à la galerie Goupil située rue Chaptal ses illustrations des fables de La Fontaine commandées par le collectionneur marseillais Antony Roux ainsi que six aquarelles. Cette exposition va donner lieu à un texte publié en 1889 dans Certains, le deuxième recueil d’écrits sur l’art de Huysmans. Après son désaveu du naturalisme, il fait la part belle au symbolisme : Gustave Moreau, Puvis de Chavannes, Félicien Rops. Dans ce texte, il revient, comme dans A Rebours sur le caractère intemporel de l’art de Gustave Moreau, ainsi que sur sa propension à faire rêver le spectateur.
En 1894, une tapisserie est commandée par l’Etat à Gustave Moreau. Exécutée par la manufacture des Gobelins en 1895, cette tapisserie, intitulée Le Poète et la Sirène, aujourd’hui conservée au mobilier national, est présentée à l’exposition universelle de 1900. En 1902, cette tapisserie fait l’objet d’un commentaire de Huysmans dans un article intitulé « Les Gobelins » publié dans De Tout. Ce texte, publié quatre ans après le décès de Moreau, témoigne de la fidélité de Huysmans à la mémoire du peintre.
III - Le symbolisme et art du Xxeme siecle
Le symbolisme, courant mineur du XIX a eu une influence non negligeable dans les premiere années du XX eme siecle.
En effet Moreau est un des 1ers peintres symbolistes. « Antécédents du symbolisme » d’après René Jullian, historien de l’art. « Cette multiplicité de sources explique qu’il pratique, comme beaucoup des introducteurs du symbolisme, un art éclectique, mais le symbolisme, en tout cas y règne avec éclat ». L’aspect symbolique de l’art de Moreau se traduit surtout par le choix de ses sujets : des scènes ou des personnages mythiques.
Le symbolisme n’est pas un mouvement à proprement dit, il appartient a toute époque de la peinture, à commencer par les plus primitives. Dans les figurations de la pensée métaphysique et religieuse, l’art oriental et l’art byzantin en sont des manifestes représentants. Mais le symbolisme du 19eme s’est exprimé de diverses manières.
Le symboliste s’est constitué en réponse au réalisme anecdotique honoré dans les salons.
Et finalement à la Peinture Surréaliste !
C’est André Breton après avoir visité le musée Gustave Moreau, qui redécouvrit le peintre pour l’époque contemporaine et en fit une des figures incontournables pour le surréalisme. En effet les peintres de ce mouvement s’inspirèrent largement des œuvres symbolistes et romantiques de Moreau
Breton découvrit le musée Gustave Moreau à 16 ans en 1912 comme il est écrit dans un texte appelé « Hommage » placé en tête d’un ouvrage sur Moreau intitulé L’art fantastique de Gustave Moreau. L’art de Moreau correspond assez bien à la définition du surréalisme donnée par Breton dans le premier manifeste du mouvement : comme l’art de moreau les surréalistes « repose sur une croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu'à lui, à la toute puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. »
Quelques peintures de Max Ernst ont été rapprochées de celles de Moreau. Mais seul emprunt manifeste fut pour un de ses collages : il découpa sur une revue la tête du sphinx dans Œdipe et le Sphinx et la monta sur un corps humain. De plus Salvador Dali fut un intime de Moreau et visita regulierement le musée. Grace a ces visites, lui vint l’idée d’en faire un lui aussi après sa mort.
http://www.musee-moreau.fr/
la page d'accueil pourrait etre faite dans ce style avec les liens vers les differentes rubriques
Universalis:
http://domino-ip2.univ-paris1.fr:2058/article2.php?napp=&nref=M121531#06000000
Musée Gustave Moreau:
http://www.musee-moreau.fr/homes/home_id24370_u1l2.htm
